Nos événements en 2016

Cycle de conférences-ateliers "100 idées d'élèves pour changer l'école"

 

 

a21 organise une série de conférences-ateliers: "100 idées d'élèves pour changer l'école". Après une conférence inspirante avec un.e invité.e, les élèves participent à des ateliers de brainstorming pour changer l'école. Enfin, les participant.e.s présentent et débattent de leurs idées avec un jury d'expert.e.s.

 

En 2016, a21 est partenaire de la fondation EVENS dans le cadre de son projet européen "Dream Your School". Dans plusieurs pays d'Europe, la fondation noue des partenariats avec des associations locales pour organiser des conférences-ateliers et donner la parole aux jeunes sur l'école de demain !

 

 

 

Pour en savoir plus : Actualités

  Au tour des étudiant.e.s de changer l’école !

 

« Si l’école doit créer du bonheur pour ses usager.e.s, alors le système doit être changé. » Ainsi Jérôme Saltet ouvre-t-il la quatrième conférence-atelier « 100 idées d’élèves pour changer l’école ».

 

Face à une quinzaine d’étudiant.e.s venu.e.s repenser l’école du futur, le président d’a21 explique la nécessité de définir les buts de l’école avant de délimiter les moyens nécessaires à ces objectifs. C’est pourtant bien sur des idées concrètes pour changer l’école que les étudiant.e.s travailleront aujourd’hui, à partir d’une question formulée comme objectif : « Comment former des citoyen.ne.s autonomes, entreprenant.e.s, heureux.ses et responsables ? »

 

Réparti.e.s en ateliers, les étudiant.e.s commencent le brainstorming. Tant d’idées émergent qu’il est difficile de choisir lesquelles approfondir. « Si on veut que les élèves soient entreprenant.e.s, il faut que les profs puissent l’être », affirme Camille en posant son post-it à la vue de tou.te.s. « Laisser la possibilité aux élèves de s’évaluer elles et eux-mêmes et entre pairs » peut-on lire sur un autre post-it.

 

Face à ce foisonnement d’idées, le groupe décide de poser d’abord un but précis. Après une longue discussion, c’est décidé, les idées proposées devront permettre de « réorganiser l’école autour de l’apprenti.e-citoyen.ne, afin qu’il ou elle ait le choix du contenu, et du déroulement de son environnement d’apprentissage dans un cadre bienveillant »

 

La pause déjeuner passée, les deux groupes se présentent leur travail : malgré les différences d’approche, il y a des similitudes dans leurs idées, toutes orientées vers les compétences du XXIe siècle définies par l’un des groupes : Créativité, Communication, esprit Critique et Collaboration (les quatre C). À partir de ces grandes lignes, il faut maintenant trouver des idées concrètes : comment faire pour stimuler ces compétences ?

 

Des idées, les étudiant.e.s en ont beaucoup et le débat avec les expert.e.s est dense : Carole Diamant (déléguée générale de la Fondation Égalité des Chances), Jérôme Saltet (co-fondateur de PlayBac), Jean-Marc Merriaux (directeur général de Canopé) et Gianni Giardino (maître de conférence à l’Université Versailles Saint Quentin) sont là pour discuter avec les étudiant.e.s. Svenia ouvre la danse, en expliquant comment son groupe a décidé de faire des quatre C leur objectif. Ensuite, les idées fusent.  

 

Alors que Rayan propose de faire des espaces de création à partager entre plusieurs écoles à la manière des tiers lieux, le débat s’engage et Jean-Marc Merriaux précise que les tiers lieux ne peuvent être efficaces qu’accompagnés d’un changement de posture. Apprendre à créer, c’est donc ce que défend Rayan pour l’école du XXIe siècle. C’est aussi le but visé lorsque le groupe propose de libérer une journée par semaine dédiée à la réalisation de projets personnels. En plus de développer la créativité, cette journée permettrait de responsabiliser les élèves travaillant en autonomie.

 

Pour travailler la communication et l’empathie, Manon propose de mettre en place une météo de l’humeur individuelle, à faire tous les matins et tous les soirs. Idée appuyée par le second groupe, qui recommande des cours de communication non-violente dès la maternelle. Et ce n’est pas tout puisque Niluphar propose d’instituer la « maternelle à vie » avec les classes Playmobil ! Conserver le plaisir d’aller à l’école en l’aménageant de manière ludique et participative en somme.

 

Finalement, les étudiant.e.s convergent encore sur la démocratisation de l’école. Un.e élève égale un.e voix entendait-on plus tôt en atelier. C’est en fin de journée l’idée d’assemblées générales qui émerge, afin que les élèves fixent les règles de l’établissement et gèrent une partie du budget.

 

Encore une fois, les étudiant.e.s demandent qu’on leur donne plus la parole. Et c’est Camille qui, au détour d’un couloir déclare qu’elle aurait aimé avoir fait cet exercice plus tôt, lorsqu’elle était encore à l’école.

 

 

Les élèves prennent la parole à la conférence ELIG "Future Learning Places"

 

Après avoir participé à notre conférence-atelier du 13 octobre dernier, Nafhate, Marguerite et Jonas partageaient le fruit de leur réflexion avec un public d’expert.e.s réuni.e.s autour du thème « Future Learning Places », dans le cadre de la conférence ELIG du 3 novembre dernier. Ainsi, les trois élèves de l’Internat d’Excellence de Sourdun ont débattu au sein d’un panel entièrement anglophone pour donner leurs idées sur l’école du futur.

 

C’est à la suite de Jens Nymand Christensen, député direct général pour l’éducation et la culture à la Commission Européenne, et de l’architecte Elizabeth de Portzamparc que Nafhate, Marguerite et Jonas prennent la parole.

Encouragé.e.s par Svenia Busson qui encadre le débat, les élèves expliquent vouloir une école confortable, lumineuse. Une école qui donnerait envie de s’y rendre le matin. Alors que Jonas déclare nécessaire de pouvoir étudier de n’importe quel endroit, grâce au numérique, Marguerite et Nafhate protestent : non seulement les élèves auraient toujours besoin des professeur.e.s, mais l’école est aussi un lieu de rencontre. Le tout numérique empêcherait donc les rencontres qui constituent pourtant le cœur de l’apprentissage. Peut-être faudrait-il donc trouver un juste équilibre entre numérique et présentiel, propose Nafhate. Si les dix minutes de débat ne suffisent pas à trouver de solution satisfaisante, une discussion intéressante est amorcée et illustre la profondeur de la réflexion des trois  lycén.ne.s.

Le débat se clôt finalement sous les applaudissements nourris des spectateurs.trices, heureux.se d’avoir pu entendre le témoignage enthousiasmant des élèves.

Une nouvelle preuve de l'intérêt du parti pris d'a21 : donner la parole aux jeunes.

 

Le 13 octobre, les élèves ont ré-inventé l'école

 

Faire émerger la parole des jeunes, c’est notre pari. Sur scène, Nabelle l’affirme : «il est nécessaire de pouvoir parler avec tout le monde sans négliger personne », déclare-t-elle avant de proposer de créer des temps de travail en groupes intergénérationnels.

 

Une journée pour ré-inventer l’école

 

Le 13 octobre 2016, trois classes de troisième et seconde se réunissent à l’Hôtel de l’Industrie pour ré-inventer l’école. Les élèves de la cité scolaire Jean Jaurès, à Montreuil, et de l’internat d’excellence de Sourdun vont passer la journée à participer à des ateliers de brainstorming pour changer l’école.

 

Après une conférence d’ouverture émouvante avec Judith Grumbach, réalisatrice d’Une idée folle (c'est ici !), les élèves se séparent pour rejoindre des ateliers thématiques. Quand les un.e.s travaillent sur « Qu’apprendre ? », d’autres réfléchissent à « Comment apprendre ? » ou « Où apprendre ? ». Deux groupes se concentrent sur les thèmes des « relations professeur.e.s-élèves » et de «la justice sociale et l’école », pendant que leurs professeur.e.s se posent la question des buts de l’école. Tout ça sous l’œil attentif de leurs camarades de l’atelier vidéo, journalistes d’un jour chargé.e.s de couvrir l’événement.

 

 

 

« Le monde change mais l’école non. »

 

Après avoir imaginé des centaines d’idées pour changer l’école –parmi lesquelles apprendre de nouvelles cultures, avoir des hamacs ou encore faire un stage par semestre- chaque groupe est chargé de sélectionner deux idées à approfondir. Aidé.e.s par les bénévoles qui encadrent les ateliers, les élèves doivent répondre à deux questions : pourquoi cette idée est-elle importante et comment la mettre en place ?

 

À 15h, les élèves rejoignent la salle Lumière pour présenter leurs idées : chaque groupe est représenté par un binôme qui discute avec les expert.e.s et le public. La séance est rythmée par des tonnerres d’applaudissements tandis que les jeunes répondent avec aisance et franchise aux questions, pas plus impressionné.e.s par les 120 personnes du public que par les expert.e.s. Face à Carole Diamant (déléguée générale de la Fondation Égalité des Chances), Florence Rizzo (fondatrice de SynLab), Judith Grumbach et Jérôme Saltet (fondateur de la maison d’édition PlayBac), les élèves affirment leurs idées.

 

Parmi ces idées, on notera la nécessité de changer le système d’évaluation qui non seulement créé de la compétition et de l’injustice, mais ne représente pas les progrès de l’élève et force à la multiplication des contrôles d’après Jaël qui propose notamment un mode de validation par compétences. Victor et Salima proposent un dossier anonyme pour lutter contre les discriminations sociales et géographiques tandis que Luc affirme le besoin d’utiliser plus le numérique, alors que « le monde change mais l’école non ». Et il ne s’agit là que d’un échantillon de la centaine d’idées qui seront publiées dans un livre, «100 idées d’élèves pour changer l’école ».

 

Quand Dany et Nabelle expliquent la nécessité d’apprendre à vivre ensemble tout en découvrant de nouvelles cultures, on ne peut s’empêcher de penser que leur objectif n’est pas si éloigné de celui des professeur.e.s : « Développer en chacun l’envie et la force de se construire et de s’épanouir parmi les femmes et les hommes. » Pourtant, lorsque Noémie et Marwan viennent restituer le travail de l’atelier sur les relations professeur.e.s-élèves, un besoin de dialogue se fait entendre et les élèves demandent notamment la création commune d’une charte établissant les droits et devoirs de chacun.e. Tandis que les enseignant.e.s réagissent aux idées présentées, l’urgence d’une co-construction des politiques éducatives s’illustre à nouveau, dans ce dialogue trop rare entre professeur.e.s et élèves.

 

Cette journée était organisée en partenariat avec la Fondation Evens (dans le cadre du projet Dream Your School), la fondation du Crédit Coopératif et la Fondation Égalité des Chances.

Juin 2015 : conférence avec Ken Robinson

 

Ken Robinson, en visite en France au mois de juin, a accepté de participer à un grand événement qui permetta de sensibiliser l'opinion publique aux enjeux et défis de l'éducation du 21ème siècle.

 

Ken Robinson est un auteur et orateur britannique, spécialiste en éducation et internationalement reconnu pour ses interventions en faveur du développement de la créativité et de l’innovation. Il s’est également intéressé aux façons de trouver son « Elément », le point de rencontre entre son domaine de passion et de compétence , auquel il a consacré de nombreux ouvrages.

Il a donné de nombreuses conférences à TED, vues par plusieurs millions de personnes, notamment « How school kills creativity ». 

 

Découvrez ses vidéos :

 

How school kills creativity

Bring on the learning revolution !

Changing education paradigms

 

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